L’e-Visa Côte d’Ivoire, dans sa mise en vigueur, fait de l’aéroport d’Abidjan le seul éligible. La validation du visa se fait donc au niveau de cet aéroport qui accueille chaque année de nombreux passagers.
Un trafic sans cesse croissant
2011 fut une année noire pour toute la Côte d’Ivoire, mais également pour son aéroport principal qui se trouve à Abidjan. L’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan enregistra cette année-là son chiffre le plus bas en matière de trafic. Heureusement, quelques années plus tard le point principal d’entrée sur le territoire ivoirien par voie aérienne a su redresser la barre.
De 646 942 passagers enregistrés en 2011, l’aéroport est passé à un total de 2 271 700 passagers, soit une augmentation de plus de 350 %. Des chiffres, qui font de l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan l’un des plus dynamiques de sous-région ouest-africaine. Les prévisions font même état d’un trafic annuel qui devra atteindre les chiffres de 5 millions de passagers dans les années à venir.
Des voyageurs provenant de différents endroits de la planète
En jetant un coup d’œil aux chiffres liés aux régions de provenance des passagers enregistrés, on se rend compte qu’il y a une vraie diversité. Ainsi, les passagers internationaux enregistrés provenaient aussi bien du continent africain que du continent américain ou européen.
Le continent africain est celui qui a vu le plus de ses ressortissants transiter par cet aéroport. La zone CEDEAO à elle seule compte 39,4 % des voyageurs enregistrés contre 21,7 % pour le reste de l’Afrique. L’Europe arrive à 28,4 % grâce aux voyages réguliers de ressortissants français là où l’Amérique dépasse à peine les chiffres d’un pour cent.
Ces chiffres sont confirmés par les statistiques concernant les mouvements d’avions enregistrés. La zone CEDEAO arrive encore en tête suivie de la France, du reste de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Par contre, les chiffres liés aux arrivées et aux départs sont sensiblement les mêmes : 49,4 % pour les arrivées contre 50,6 % pour les départs.